>> "Nous ne sommes pas aux abois, ni sur la défensive pour sauver les meubles", affirme Mme Buffet. Le PCF, "c'est 743 mairies, 12 500 élus municipaux."
La chute de Nicolas Sarkozy dans les sondages "n'est pas une surprise", a déclaré, jeudi 31 janvier, Marie-George Buffet qui estime que Nicolas Sarkozy qui "était soi-disant le candidat du pouvoir d'achat, est le président des fins de mois difficiles".
La chute dans les sondages du président de la République "n'est pas une surprise" car "le mécontentement est extrêmement important", a affirmé à la presse la secrétaire nationale du PCF dans le cadre de sa tournée dans plusieurs villes de Seine-Saint-Denis pour soutenir des maires communistes.
"Lui qui était soi-disant le candidat du pouvoir d'achat est le président des fins de mois difficiles. Lui qui avait promis la sécurité, il est le président de l'insécurité sociale", a affirmé la numéro un communiste.
Selon Marie-George Buffet, "il y a d'un côté une politique régressive et de l'autre ce Monsieur qui vit dans une autre planète, dans des grands hôtels, et a un rapport à l'argent un peu étonnant pour un Président de la République".
Tour à tour, à la gare RER d'Aubervilliers-La Courneuve, devant une école primaire "populaire" de Pierrefitte-sur-Seine, au marché de Bobigny et à la sortie de métro de Saint-Ouen, la secrétaire nationale du PCF a martelé son message : "Jusqu'au bout, essayons de faire reculer cette division", a-t-elle lancé. "Dans plus de 90 % des villes, la gauche part unie. On a encore le temps de retrouver le chemin de l'union pour atteindre 100 %." Jacqueline Rouillon, maire de Saint-Ouen, où l'accord avec le PS a été obtenu de justesse, Didier Paillard et Gilles Poux, maires de Saint-Denis et de La Courneuve, qui doivent affronter une liste socialiste, acquiescent.
"LE PCF, C'EST 743 MAIRIES"
Les amis sont venus en renfort : syndicalistes CGT, responsables de centres culturels, d'associations de femmes ou de santé..., tous veulent témoigner des bienfaits de la gestion communiste. Même Lutte ouvrière a envoyé un de ses élus de Saint-Denis, qui défend "le rassemblement le plus large pour maintenir l'existant dans chaque commune communiste". "Nous avons le soutien de la population qui sait que nous avons su faire des villes solidaires", souffle Hervé Bramy, président du conseil général, lui aussi menacé par le PS. Le voyage de douze heures en terre communiste est justement organisé pour montrer les "réalisations communistes".
A Saint-Denis, M. Paillard fait visiter les nouveaux logements du quartier de La Plaine. "La ville a acheté des cages d'escaliers pour créer du logement social dans ces habitations privées", explique-t-il. "C'est fou ce que ça a changé", lâche Mme Buffet. Sur le parking du supermarché Champion à Villetaneuse, elle vante le "contact" de Karine Juste, maire sortante. A Montreuil, elle suit Jean-Pierre Brard chez les commerçants du centre-ville. "Les socialistes nous ont tellement bouffé la laine sur le dos, ils vont voir...", lâche une militante retraitée.
"Nous ne sommes pas aux abois, ni sur la défensive pour sauver les meubles", affirme Mme Buffet. Le PCF, "c'est 743 mairies, 12 500 élus municipaux. Un monde que les électeurs veulent conserver", continue-t-elle. Les militants repartent persuadés : "Le PCF aura plus d'élus après les élections de mars."
La chute dans les sondages du président de la République "n'est pas une surprise" car "le mécontentement est extrêmement important", a affirmé à la presse la secrétaire nationale du PCF dans le cadre de sa tournée dans plusieurs villes de Seine-Saint-Denis pour soutenir des maires communistes.
"Lui qui était soi-disant le candidat du pouvoir d'achat est le président des fins de mois difficiles. Lui qui avait promis la sécurité, il est le président de l'insécurité sociale", a affirmé la numéro un communiste.
Selon Marie-George Buffet, "il y a d'un côté une politique régressive et de l'autre ce Monsieur qui vit dans une autre planète, dans des grands hôtels, et a un rapport à l'argent un peu étonnant pour un Président de la République".
Tour à tour, à la gare RER d'Aubervilliers-La Courneuve, devant une école primaire "populaire" de Pierrefitte-sur-Seine, au marché de Bobigny et à la sortie de métro de Saint-Ouen, la secrétaire nationale du PCF a martelé son message : "Jusqu'au bout, essayons de faire reculer cette division", a-t-elle lancé. "Dans plus de 90 % des villes, la gauche part unie. On a encore le temps de retrouver le chemin de l'union pour atteindre 100 %." Jacqueline Rouillon, maire de Saint-Ouen, où l'accord avec le PS a été obtenu de justesse, Didier Paillard et Gilles Poux, maires de Saint-Denis et de La Courneuve, qui doivent affronter une liste socialiste, acquiescent.
"LE PCF, C'EST 743 MAIRIES"
Les amis sont venus en renfort : syndicalistes CGT, responsables de centres culturels, d'associations de femmes ou de santé..., tous veulent témoigner des bienfaits de la gestion communiste. Même Lutte ouvrière a envoyé un de ses élus de Saint-Denis, qui défend "le rassemblement le plus large pour maintenir l'existant dans chaque commune communiste". "Nous avons le soutien de la population qui sait que nous avons su faire des villes solidaires", souffle Hervé Bramy, président du conseil général, lui aussi menacé par le PS. Le voyage de douze heures en terre communiste est justement organisé pour montrer les "réalisations communistes".
A Saint-Denis, M. Paillard fait visiter les nouveaux logements du quartier de La Plaine. "La ville a acheté des cages d'escaliers pour créer du logement social dans ces habitations privées", explique-t-il. "C'est fou ce que ça a changé", lâche Mme Buffet. Sur le parking du supermarché Champion à Villetaneuse, elle vante le "contact" de Karine Juste, maire sortante. A Montreuil, elle suit Jean-Pierre Brard chez les commerçants du centre-ville. "Les socialistes nous ont tellement bouffé la laine sur le dos, ils vont voir...", lâche une militante retraitée.
"Nous ne sommes pas aux abois, ni sur la défensive pour sauver les meubles", affirme Mme Buffet. Le PCF, "c'est 743 mairies, 12 500 élus municipaux. Un monde que les électeurs veulent conserver", continue-t-elle. Les militants repartent persuadés : "Le PCF aura plus d'élus après les élections de mars."