ÉCRIS PAR JAY TAYLOR... >Responsable entre 1987 et 1990 < de la section des intérêts américains à Cuba , in "Playing into Castro’s hands", the Guardian, Londres, 9 août 1994.

Publié le par R.B

http://www.legrandsoir.info/article.php3?id_article=3336

" De toutes les ironies exprimées par la politique étrangère américaine, notre position vis-à-vis de Cuba est la plus paradoxale. Une forte dégradation de la situation économique a provoqué une poussée du nombre de Cubains entrant illégalement aux Etats-Unis.

Nous faisons tout ce que nous pouvons pour détériorer la situation économique et ainsi accroître le flux.

Nous encourageons également cet exode en accordant aux Cubains, qui arrivent illégalement ou qui s’approchent par voie de mer, un statut de résident et une assistance pour s’installer.

Dans le même temps, nous n’avons pas respecté les quotas de visas pour les Cubains désireux d’immigrer aux Etats-Unis [...]

Quand Castro tente d’empêcher des cubains malheureux de quitter leur pays infortuné, nous l’accusons de violation des droits de l’homme. Mais quand il menace d’ouvrir grand les portes [de Cuba à l'émigration en direction des Etats-Unis] si nous continuons à accueillir sans limites des cubains sans visas - y compris ceux qui ont commis des actes de violence pour aboutir à leurs fins - nous brandissons des menaces imprécises mais aux conséquences terribles. "

Publié dans THÉORIE - PRAXIS

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