J'ai fait un beau rêve avec El Diablo : Réussir le vrai changement... en Trois NON pour réussir la rupture anticapitaliste.

Publié le par R.B

ELECTION PRESIDENTIELLE

Choisir la candidature la plus proche
des ruptures anticapitalistes nécessaires
pour réussir le vrai changement
Pour le moment aucun des candidats en lice pour les élections présidentielles n’avance de propositions claires sur les conditions du vrai changement au bénéfice de notre peuple.
Et pourtant, nous ne pouvons rester neutres lors de cette élection en nous abstenant.
D’un côté, il y a le risque du petit Le Pen qui est presque aussi dangereux que l’original.
De l’autre l’apparence charmeuse du changement, mais en réalité une politique très semblable.
Peut-on faire confiance à l’un des candidats de la gauche de la gauche ?
Pour le moment aucun ne défend des positions anticapitalistes pour un véritable changement et aucun n’ouvre de perspectives de changement de société.
Nous ne nous déterminons pas pour un candidat, mais pour des orientations programmatiques.
80 % de la classe ouvrière a voté NON au projet de l’union européenne, au référendum sur la constitution.
Pour donner une suite gagnante à cette 1ère victoire, nous proposons de poursuivre cette orientation avec 3 nouveaux NON permettant de réussir le changement.
Trois NON pour réussir la rupture anticapitaliste qui peuvent changer réellement la France lors des présidentielles:
1 - NON à la dictature de la Commission européenne, et donc rupture avec l’Europe de Maastricht en sortant de l’Europe du grand capital, non pas pour refonder une « Europe sociale », mais pour fonder une autre Europe, une Europe de coopération entre peuples libres et nations souveraines.
2 - NON à l’antidémocratisme de la 5e République bourgeoise à bout de souffle. Donc rupture avec le pouvoir personnel, élection d’une Constituante mettant en place non pas une 6e République bourgeoise, mais une 1ère République démocratique, sociale et révolutionnaire de France.
3 - NON à la barbarie de la mondialisation impérialiste, donc rupture avec ses logiques de guerre, de domination et de surexploitation capitaliste, non pas simplement contre le libéralisme, mais en contrant partout dans le monde l’impérialisme américain, et en France la bourgeoisie, en taxant les marchandises résultant de la surexploitation, en imposant un salaire minimum international et en réintroduisant en France, dans la vie de notre peuple, toutes les avancées ouvrières et démocratiques supprimées depuis 1945 par le capitalisme français et ses laquais.
Seuls ces trois NON peuvent accomplir la vraie rupture avec la jungle capitaliste.
Ils doivent être accompagnés par des mesures sociales, économiques et financières immédiates.
Le SMIC à 1500 euros nets.
500 euros d’augmentation de tous les minima sociaux.
Des salaires plafonnés à 5000 euros mensuels pour réduire l’échelle des salaires.
Les charges locatives pour se loger limitées à 15 % des ressources du foyer.
Mise en chantier d’un million de logements sociaux.
Transports en commun gratuits pour les chômeurs, les scolaires, et pour se rendre au travail.
Imposition des revenus du capital plus que ceux du travail.
Nationalisation de toutes les entreprises relevant du service public et de toutes celles qui ont une position dominante dans leur branche d’activité.
Négociation nationale entre les syndicats, le gouvernement et le secteur privé sur des droits nouveaux des travailleurs.
Développement de la démocratie participative.
Développement de l’éducation, de la culture et du sport pour tous et en particulier pour les enfants.
La gauche communiste du PCF – le 5 février 2007
 
 
 
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