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Publié le par R.B

 

Mercredi 21 février 2007
UNE AUTRE POLITIQUE A GAUCHE - Nos 16 engagements
06. CHOISIR LE SERVICE PUBLICCHOISIR LE SERVICE PUBLIC
La disparition de certains services en banlieue et en zone rurale est source d’inégalités et de privations.


 

Je fais le choix de services publics forts.

La disparition de certains services en banlieue et en zone rurale est source d’inégalités et de privations.

Je défends le principe d’une responsabilité publique nationale sur les biens et services essentiels, pour lesquels l’égalité d’accès et de traitement, la solidarité et la sécurité collective doivent prévaloir. L’énergie, les transports, l’éducation, la culture, la santé, le logement, la poste et les télécommunications, l’eau doivent être à la portée de chacun.

CINQ BATAILLES À ENGAGER IMMÉDIATEMENT

- Revenir sur les privatisations : Remettre dans le domaine public des secteurs privatisés par les gouvernements précédents (au premier rang desquelles figurent France Télécom, Air France), renationaliser EDFGDF  ; stopper la privatisation des ports et de la SNCM ; empêcher la mise en pièces de la SNCF.

- Développer des pôles publics d’impulsion et de coopération dans des secteurs aujourd’hui malades de la financiarisation, comme l’eau et le traitement des déchets ou le médicament.

- Rénover le service public : Le droit de contrôle et d’intervention sur les choix en matière de service public ne peut pas rester l’apanage de technocrates ou des seules directions d’entreprises. Des droits nouveaux doivent être accordés aux agents, aux usagers et à leurs associations, aux élus des différentes collectivités territoriales.

- Recruter les agents publics de l’État, des collectivités locales, des entreprises publiques, en nombre suffisant pour faire face aux départs à la retraite et aux besoins.

- Créer des services publics européens : A partir des acquis et de l’histoire de chaque peuple, des services publics européens, notamment dans les secteurs de l’énergie, des transports et de la communication, peuvent être construits.

Sans attendre, il convient de stopper la vague de libéralisation qui se poursuit. Cela suppose un moratoire sur tous les textes de directives et de règlements concernant les services d’intérêts généraux.

[|HANDICAP : ASSURER L’ÉGALITÉ|]

La France est au 17e rang européen en matière d’intégration du handicap. Je m’engage à ce que le handicap ne fasse pas l’objet d’une énième loi mais que le droit au travail, au logement, au transport aux loisirs soit réellement mis en oeuvre. L’Allocation Adulte Handicapé (AAH) doit être portée au minimum au niveau du SMIC.

 
Mercredi 21 février 2007
Grand meeting à Marseille


Marie-George Buffet, candidate de la gauche populaire et antilibérale, tiendra un grand meeting à Marseille, jeudi 22 février à 20 H 15

Pour le second grand rendez-vous de la campagne de Marie-George Buffet après le Zénith, la candidate de la gauche populaire et antilibérale tiendra un meeting, jeudi 22 février 2007 à partir de 19 H 30 au Dôme de Marseille (13).



Pour ceux qui ne pourront pas assister au meeting.


Marie-George Buffet sera interviewée au 19/20 de France 3 Marseille.


La candidate sera en direct  sur le 19/20 de France 3 Marseille, le 22 février à 19 H 00.


Marie-George Buffet au 19/20 de France 3 Marseille

 








Marie-George Buffet passera aussi sur France 3 à l’émission Soir 3, le 26 Février à 23 H 00)


Marie-George à l'émission

 

 
Mercredi 21 février 2007

MG Buffet interpelle le gouvernement lors de la séance des questions d’actualité le 20 février 2007 :

 


MGB-questions

Monsieur le Président, Chers collègues,
EADS est en pleine crise. Ce sont plus de 10 000 emplois qui sont menacés. Pourtant, ses carnets de commande sont pleins pour les six prochaines années.
La semaine dernière, Alcatel, le premier de la classe des financiers, supprimait plus de 1500 emplois en France. Alcatel qui a touché 38 millions d’euros de l’agence de l’innovation industrielle, Monsieur le Premier ministre.
LVMH a augmenté ses profits de 30% mais retire ses commandes à ECCE, dans le Nord, qui annonce sa fermeture. Saint-Louis Sucre, Cycleurope, Aubade, Well, JDC, les équipementiers de l’automobile comme Thomé Génot, la liste serait trop longue des entreprises fermées, délocalisés, et des emplois cassés.
Les prédateurs se nomment fonds de pension, fonds d’investissement, donneurs d’ordre. Leur mobile est toujours le même : la rentabilité la plus haute et la plus immédiate.
Ce n’est pas un slogan ; c’est la réalité !
Les comptes de la Nation montrent que sur les 567 milliards d’euros de ressources nouvelles dont ont bénéficié les entreprises en 2005, 70% se sont volatilisés dans la finance, les dividendes ou les OPA. Comment alors s’étonner de toutes ces suppressions d’emploi ?
Où vont ainsi passer les 74 milliards d’euros de profit des entreprises du CAC 40 si ce n’est dans la poche des actionnaires ?
Monsieur le Premier ministre, qu’attendez-vous donc pour définir une véritable politique industrielle qui soit capable, par la création d’un pôle financier public, de mobiliser tous ces formidables moyens financiers pour la recherche, l’investissement, l’emploi et les salaires ?
Qu’attendez-vous pour donner de nouveaux droits aux salariés, et à leurs élus territoriaux dans la gestion des entreprises ?
Qu’attendez-vous pour contrôler l’utilisation des aides publiques aux entreprises, ces 65 milliards d’euros donnés sans le moindre contrôle ?
Qu’attendez-vous pour agir contre le dumping social et fiscal au sein de l’Union européenne ?

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Mardi 20 février 2007


Déclaration de Marie-George Buffet au congrès de Versailles sur l’abolition de la peine de mort :

« Il nous revient aujourd’hui de donner un nouveau signe au monde, comme d’autres l’ont fait à leur tour, contre la « barbarie » que dénonçait déjà en son temps Victor Hugo. Ainsi déclarait-il en 1848, devant l’Assemblée Constituante : « vous venez de consacrer l’inviolabilité du domicile, nous vous demandons de consacrer une inviolabilité plus haute et plus sainte encore, l’inviolabilité de la vie humaine ».
Au moment de prendre la parole, j’ai en mémoire les insoutenables images de ces condamnés à mort exécutés par leurs bourreaux qui ont circulé il y a peu et la mort par pendaison du dictateur Saddam Hussein. Il n’existe aucune bonne raison de tuer. Un Etat qui se comporte comme ceux qu’il prétend juger est-il digne de respect ?
Le mouvement mondial pour l’abolition a besoin d’être conforté pour vaincre partout et de façon définitive. Voici quelques jours, du 1er au 3 février, Paris a accueilli le 3e Congrès mondial contre la peine de mort où se sont retrouvés 1.000 représentants des abolitionnistes du monde entier.
J’étais avec eux place de la Bastille et je voudrais les saluer aujourd’hui, quand nous allons accomplir ici un acte d’une haute valeur symbolique et politique.
En inscrivant l’interdiction de la peine de mort dans la Constitution, nous allons confirmer le vote du 9 octobre 1981. Certains, peu nombreux, mais à haute voix, souhaitent pourtant son rétablissement dans notre pays. Je regrette qu’en janvier dernier, 47 parlementaires se soient crus légitimés à proposer cela pour les auteurs d’actes terroristes.
Le combat abolitionniste est héritier des Lumières. Voltaire s’y est rallié en 1777 et les grandes voix qui le portèrent - Condorcet, Victor Hugo, Lamartine, Jaurès, Camus - nous honorent. Près d’une centaine de propositions de loi tendant à l’abolition furent déposées au Parlement entre 1791 et 1981. En 1982, la gauche a été courageuse et je remercie le Garde des Sceaux Robert Badinter pour le combat de sa vie, parce qu’une majorité de Français y était hostile. Comme il le dit lui-même, « la peine de mort est vouée à disparaître ». Et pour cela, il faut mener le combat jusqu’à sa disparition.
25 ans après, une majorité de nos concitoyens considère que ce choix est irrévocable. 122 pays ont aboli la peine de mort en droit ou en fait.
Mais le chantier reste immense. Amnesty International estime à 2.148 le nombre de personnes exécutées en 2005 et à 20.000 le nombre de condamnés attendant leur exécution. Quatre pays sont responsables de plus de 90 % des exécutions : la Chine, les États-Unis, l’Iran et l’Arabie Saoudite.
Partout, dans les 80 pays où la peine de mort existe encore, il faut être solidaire des voix, aussi timides soient-elles parfois, qui la combattent.
Nous savons aussi que revient hélas, dans les périodes troublées, la tentation de substituer la vengeance à la justice ; de légaliser le crime d’Etat pour punir le crime. L’horreur du 11 septembre 2001 a produit des lois liberticides partout, a toléré l’inconcevable camp de Guantanamo, a fragilisé les acquis abolitionnistes.
Trop souvent, la peine de mort s’associe également à la raison d’Etat, qui selon le mot de Voltaire consiste à « donner à l’Etat la licence d’agir sans raison ». C’est sans doute ce qui se passe pour ce qui concerne le journaliste noir Mumia Abu Jamal, condamné à la peine capitale en 1982 à l’issue d’un procès truqué. Je l’ai rencontré en avril dernier, à la prison de Waynesburg, et je n’oublierai jamais ce terrible univers carcéral, ni le message de cet homme, symbole des victimes d’une « machine » judiciaire, véritable miroir grossissant des discriminations sociales et ethniques de la société, comme le dénonce Bianca Jagger, admirable abolitionniste américaine.
Aux Etats-Unis, où la peine de mort a été rétablie en 1976, 3.000 condamnés attendent leur exécution. Nul ne peut ignorer l’enjeu d’une évolution aux Etats-Unis : l’application de la peine de mort est incompatible avec démocratie et Droits de l’homme.
Toutes les grandes nations de ce monde qui pratiquent la peine de mort - la Chine, les États-Unis, l’Inde, le Japon - ont des comptes à rendre à la communauté internationale. Partout doit être banni ce châtiment barbare : en Arabie Saoudite, en Iran, à Cuba... Et l’acte que nous produisons aujourd’hui engage les plus hautes autorités de l’Etat à mener ce combat pour l’abolition clairement, au grand jour, quels que soient les interlocuteurs.
La vie est, pour chacune et chacun, notre bien le plus précieux. Si dure pour beaucoup, elle est si courte que nul ne peut vouloir y attenter.
Notre décision aujourd’hui soutiendra et renforcera la proposition du gouvernement italien d’un moratoire universel au niveau de l’ONU. C’est avec cet espoir que les député-e-s communistes et républicains voteront tout à l’heure, certains que l’abolition universelle est inexorable.
Puis-je faire un vœu : celui qu’en 2008 à Pékin, aux Jeux Olympiques, symbole de l’amitié des peuples, le moratoire universel soit devenu une réalité. »

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Mardi 20 février 2007


M.G. Buffet, après le vote du Congrès américain contre Bush : "je veux une France qui joue un grand rôle positif dans le monde"
Le camouflet politique que le Congrès américain vient d’infliger à Georges Bush en désapprouvant l’envoi de nouvelles troupes à Bagdad est révélateur de l’échec dramatique de la stratégie américaine au Moyen-Orient. Guerre civile et chaos en Irak, guerre en Afghanistan, menaces de bombardements sur l’Iran, impasse tragique dans le conflit israélo-palestinien, exacerbation des tensions au Liban... Directement ou à travers l’appui à la politique israélienne, l’administration américaine a contribué à la déstabilisation de tout le Moyen-Orient où les crises s’accumulent dangereusement.
Cette politique consternante, a coûté la vie à plus de 3000 soldats américains, sans que l’on sache d’ailleurs le nombre des victimes irakiennes ou afghanes, comme si ces morts là ne comptaient pas. C’est cet échec que les parlementaires de la Chambre des représentants ont sèchement condamné, traduisant le rejet global de la politique de Georges Bush par une large majorité de citoyens américains.
C’est pourtant cette politique là qui sert de référence et de modèle à Nicolas Sarkozy. Ce modèle réactionnaire ne peut pas être l’avenir de la France. Je veux une France qui puisse jouer un grand rôle positif dans le monde pour la sécurité et la stabilité internationale, pour le règlement des conflits dans la justice et le droit, pour le désarmement multilatéral et contrôlé, pour la diminution des dépenses militaires au profit des dépenses sociales...
Dans cet esprit, je m’oppose à la multiplication des crédits pour de nouvelles armes nucléaires et pour un deuxième porte-avions. La sécurité de la France et de l’Europe ont besoin d’une autre ambition à gauche. C’est cette alternative que je propose comme candidate à l’élection présidentielle.

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