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Publié le par RBBR

 

Les résultats du premier tour de l’élection présidentielle ne peuvent réjouir ceux qui, comme nous, se sont battus depuis des semaines pour battre Nicolas Sarkozy et réussir le changement à gauche.

Contrairement à 2002, Le Pen est écarté et la candidate socialiste est qualifiée. Mais la menace d’une élection de Nicolas Sarkozy, qui a recyclé une grande partie des voix et des thèmes de Le Pen, est là et bien là. Le battre est désormais l’enjeu de ce deuxième tour.

La participation historique des électeurs au scrutin marque les résultats de ce premier tour. À droite, elle s’est concentrée sur le vote Sarkozy. À gauche, le traumatisme de 2002 et le rejet de Nicolas Sarkozy ont joué à plein, mais sur fond de présidentialisme exacerbé, ces réflexes ont fait passer au second plan le besoin d’un projet audacieux de changement.

Résultat, si Ségolène Royal vient nettement en seconde position de ce premier tour, un dirigeant de droite comme François Bayrou a pu entraîner dans le piège du prétendu troisième homme des millions de voix, plaçant, au lendemain de ce premier tour, la gauche à un très bas niveau historique, avec moins de 40 % des suffrages exprimés.

Tandis que l’opération Bayrou surfait sur un paysage artificiellement bipolarisé, les appels répétés au vote utile à gauche ont, comme on pouvait malheureusement le redouter, vidé le potentiel de la gauche, plus qu’ils n’ont servi à le muscler.

L’énorme travail militant accompli pour porter d’autres ambitions à gauche, en particulier dans la campagne de Marie-George Buffet, n’a pas réussi à contrecarrer cette tendance. Toute la gauche aura des enseignements à tirer de cette inquiétante situation.

Pour l’heure, il ne faut pas relâcher l’effort pour battre Nicolas Sarkozy et l’empêcher de mettre en oeuvre sa politique à l’Élysée durant le prochain quinquennat. Non seulement cette politique ultralibérale, brutale et antisociale, est un danger pour le pays, mais la manière dont il choisit de s’appuyer sur les thèses du Front national pour construire son succès doit conduire à redoubler d’énergie pour lui barrer la route.

Les ambiguïtés, connues, du programme de Ségolène Royal ne peuvent conduire à banaliser ce que constituerait pour notre peuple, pour les travailleurs, pour les jeunes de ce pays l’arrivée de la politique Sarkozy aux commandes pour ces cinq longues années de plus. Surtout quand on sait que son objectif central est de laminer le système social français et de faire de notre pays un des champions mondiaux du capitalisme ultralibéral.

Empêcher la victoire de l’UMP, c’est aussi se donner les moyens de continuer à mener le combat en faveur d’une politique de gauche véritable, notamment lors des prochaines élections législatives. Un combat que la présidentialisation a évidemment contrarié, mais qui ne peut que reprendre ses droits. Cet engagement de toutes les forces de gauche pour battre Sarkozy est indispensable à la victoire, car ce n’est pas avec de nouveaux calculs politiciens, de nouveaux appels du pied plus ou moins appuyés à François Bayrou ou à ses amis que la gauche peut s’en sortir. Face à Nicolas Sarkozy qui n’hésitera pas à porter haut son projet ultraréactionnaire, la gauche, pour gagner, doit affirmer ses valeurs, des valeurs qui ne soient pas que des mots.

Par Pierre Laurent

 
 

Présentation

Auteur : Xavier
Catégorie(s) : Politique
Description : Blog de la section du Parti Communiste d'Arras. Gauche Populaire Antilibérale. Pas de Calais.62.

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Publié dans THÉORIE - PRAXIS

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