>> C’est le programme pro-capitaliste du Parti Socialiste qui est responsable de la défaite électorale de la gauche en 2007.
Voyons ensemble ce qui se passe, en ce moment même... en ESPAGNE.
Pendant des années, les gens ont fait preuve de patience. Ils ont subi en silence les
contre-réformes mises en œuvre par les gouvernements successifs.
Il a fallu une grave crise économique pour que la colère monte à la surface.
Et... rapidement, la prétendue indifférence
s’est transformée en son contraire.
Et, avec elle,
un nouveau type de politique est apparu :
la politique de la rue
Les messieurs-dames-du-Parlement en sont tout horrifiés.
Imaginez !!
Ne se considèrent-ils pas... comme les représentants suprêmes... de la Nation ??
Mais la véritable Nation n’est pas au Parlement.
LA VÉRITABLE NATION... C’est la classe ouvrière et sa jeunesse !
Comme en France
et comme partout dans le monde.
Le mouvement a gagné plus de 150 villes du pays.
C’est un appel au changement,
un immense cri d’indignation
de gens qui sentent bien que personne ne les représente
ni ne les écoute.
Ils ne manifestent pas seulement contre le gouvernement, mais contre le système et toute la classe politique qui le soutient.
En tous lieux de ce monde globalisé, la droite défend sans relâche le patronat et ses immenses marges de profits.
Et s’en prend à l’emploi...
à tous les acquis sociaux... aux services publics...
et même à l’Education nationale.
Elle alimente le racisme par tous les moyens possibles.
Les jeunes et tous les travailleurs doivent... en toute conscience et de toutes leurs forces, se mobiliser largement, massivement, en fêtes,
en tous lieux,
pour , dans la joie retrouvée,
résister à cette politique fondamentalement inhumaine et meurtrière.
Mais, en même temps, cette lutte contre le capitalisme implique une rénovation profonde du programme de tous-les-partis-de-gauche.
Car, oui,
c'est bien le programme pro-capitaliste du Parti Socialiste
qui est responsable de la défaite électorale de la gauche en 2007.
et
N O N !!
La politique de la gauche ne doit plus jamais consister
à gérer
« autrement »
le capitalisme !
Elle ne doit travailler qu'à son abolition définitive.
par
la socialisation
et
la gestion démocratique
des grands groupes industriels et financiers.
sous la responsabilité
tranquille et efficace
des salariés eux-mêmes.