>> MÉDITONS sur L'ADROIT & suprême ÉLOGE DU kamikaze (d'antoine le MAUdit)

Publié le par R.B, BR, ou RBBR selon l'état des Forces Réelles

Quand la guerre vaut mieux que la paix

 

 

 

Si l’idéal commun s’est flétri au profit des multiples petites idées ramollies émanant des masses, l’homme véritable et différencié se reconnaitra derrière les baïonnettes de l’esprit, et dans les combats corps à corps où seule la force de résistance face aux frappes subversives de longue portée pousse l’homme au-delà des limites du corps et de la force physique.

Il s’agit ici d’un homme nouveau, transcendé par les valeurs supérieures et, dont l’homme moderne dans sa crasse plébéienne et démocratique ne peut aucunement connaître, tant son environnement de paix n’est qu’un sol mouvant dans lequel il ne cesse de s’enfoncer au vu de l’avancée de cette fin de cycle.

La guerre que la petite morale bourgeoise ne cesse de condamner sous des prétextes « d’humanisme » n’est qu’un masque qui voile le vrai visage de la subversion idéologique beaucoup plus assassine et destructrice. Cette paix « matérialisée » dans laquelle se fourvoie nos contemporains est l’un des signes du déclin de l’homme en animal dressé à obéir aux contingences d’une société solidifiée, aseptisée de tout effort et dont l’existence même se limite à « se laisser vivre », à l’indolence.

De cet état de somnambulisme intellectuel, devenu maladie chronique et non diagnostiquée dans les milieux dits « intellectuels » peuplés de petits professeurs embourgeoisés dont l’esprit s’est cantonné à soutenir un système qui les entretient, il s’est mû une jeunesse toujours avide de nouveauté et prompte à la « critique » stérile et dont la force se limite à « contester » voire à « casser » ce qui semble être leur propre environnement mais qui en final, une fois ces derniers intégrés au système en deviennent les pires apôtres. Il y a donc un faux-semblant révolutionnaire, qui tend à substituer le véritable esprit guerrier et à remplacer le mot « guerre » par « révolution ». Mais être « révolutionnaire » dans la société contemporaine est devenu un attribut bourgeois que s’affublent des jeunes souvent  universitaires. Ces mêmes refuseraient le service militaire obligatoire sous prétexte de liberté individuelle et d’antimilitarisme, alors que se situe là, un moyen d’apprendre la manipulation des armes, le sens des responsabilités et l’esprit de groupe. On dénote ainsi toute l’hypocrisie des babacool rebelles qui ne sont qu’à l’image de leur enseignant, c’est-à-dire des petits bourgeois en puissance, faux contestataires matamoresques déguisés en résistants ….

Mais il y a plus dangereux que ces gamins sans réelle conviction, il y a aussi ces personnes dites d’âge mûr qui ont réussi passablement leur existence matérialiste et qui  plombent de leur suffisance le sentiment légitime qui hante les esprits d’une jeune génération qui semble entrevoir le chemin de la Tradition comme une évidence salutaire. Ces derniers sont terrorisés par les moindres soulèvements et les moindres troubles les tétanisent, chez eux, c’est « l’esprit statique », un « j'm’enfoutisme » masqué derrière un semblant de conscience. Ils sont reconnaissables au relativisme quasi absolu, au « laisser aller » tortueux qui ne cesse d’appauvrir intellectuellement le principe de la famille et son rôle formateur dans la transmission des valeurs viriles qui définissent une société forte. Chez eux ces choses se sont transformées en palabres stériles et petites causettes de bonne femme. Il n’y a donc plus de « oui », plus de « non » , ni de « bien », ni de « mal », ni d’excellence mais bien au contraire c’est le monde du « peut-être », de l’approximation, de la volonté de plaire au grand nombre, d’être bien vu, conforme à l’image placardée dans la conscience populaire à laquelle ces « hommes » et « femmes » se plient. Ainsi toute décision tranchée, décisive, fidèle à l’esprit traditionnel qui caractérise l’homme debout, aux aguets, est jugée comme radicale voire « extrémiste ». Cette mentalité est conforme à une société en déclin et dont l’homogénéisation, la standardisation de l’esprit, et l’esprit antihiérarchique en est sa destinée.

 

La paix dans ce monde est une anomalie pour l’homme spirituel, attaché à un ordre supérieur car la véritable paix n’est pas liée à des traités entre Etats capitalistes ou autres organismes internationaux à l’instar de l’ONU mais elle est intérieure et essentielle. Sans paix intérieure, il ne peut y avoir de véritable pacification et toute paix aujourd’hui n’est que l’amorce d’une guerre bien plus grande à laquelle l’homme moderne ne pourra ni par ses armes ni par sa technologie atomique se mesurer.

Un exemple bien concret révèle la grande faiblesse de l’homme moderne, plus les inventions technologiques et militaires se sophistiquent, plus l’authentique esprit guerrier que portait jadis par leur rang la chevalerie du moyen-âge chrétien et musulman s’est dissipé au profit de guerres barbares et capitalistes. Autrefois, revenant de la guerre sainte (jihâd), le prophète Muhammad proclama cet hadîth :Raja’nâ min al-jihâd al-açghar ilâ-l jihâd al akbar”  signifiant “Nous, voici revenus de la petite à la grande guerre sainte”.

Cet hadith révèle que la paix moderne ne peut avoir de sens pour l’homme différencié, l’homme soumis à Dieu (Musulman) qui sait que la grande guerre sainte est celle que l’on mène contre soi, celle qui pousse l’homme à la maitrise de soi, à une ascèse militaire, au développement de l’esprit viril et que la victoire de cette guerre le mènera à un état de paix supérieure, celui de l’homme absolu parvenu au paradis d’Allah. C’est cette direction qui jadis primait chez l’homme debout et quand cette paix intérieure fut troublée par des éléments extérieurs et physiques alors la petite guerre, celle qui sollicite le langage du sabre c'est-à-dire celle qui est visible pour le profane trouvait toute sa nécessité.

Un tel esprit est à la mesure de ceux qui ont le courage de s’affronter soi-même et dont l’intégrité ne peut être que salutaire dans un monde dissolu où tout tend à diriger les masses vers une paix matérielle. Nous comprenons ainsi pourquoi St Paul évoquait que lorsque les hommes diront « paix et sécurité »alors adviendra une grande destruction.

Nous parlons donc bien d’une guerre au sens le plus élevé, le plus noble et qui se démarque des attitudes sanguinaires et animales que produisent les guerres modernes où l’homme en sortant vivant de celle-ci, meurt intérieurement. Faire la guerre d’un point de vue rationnel est une chose destructrice, involutive et régressive où le soldat comme l’officier ne sont que de simples unités, utilitairement abusés comme des simples pions, tandis que d’un point de vue supra-rationnel, la guerre libère, elle ouvre des voies intérieures, offre un accomplissement personnel à chaque guerrier, une récompense spirituelle bien plus valorisante que la plus haute distinction militaire, un renforcement de l’esprit viril, un parachèvement de l’âme.

Ces choses ne peuvent être comprises par les « modernes » dont l’aspect d’une vie se limite à consommer, à s’encrasser dans un petit nid douillet qu’offre le mirage d’une sécurité matérielle et dont les frustrations sont poussées aux limites du suicide mental ; à un agenouillement devant la paresse tant intellectuelle que physique, une soumission humiliante aux idées préconçues et dominantes, il s’agirait même de décrire un assistanat psychologique créant un besoin urgent de se conformer aux instances du moment. 

C’est à cause de ces raisons que l’homme différencié aspire à la noblesse de sa race et le sens de l’honneur est un principe primordial. Il ne peut que haïr les slogans « peace and love » et autres dégénérescences idéologiques et morales qui masquent la veulerie et la pusillanimité d’une société de consommateurs assistés.

Car la guerre sanctifie l’homme de toutes les bassesses d’âme et lui offre un horizon perceptible que seul un martyr puisse connaître.

 

A la fin des deux derniers carnages du XXème siècle, les hommes ayant vécu dans la chair ces conflits comprirent clairement qu’ils avaient combattu non pour un drapeau et des frontières mais bien pour des intérêts capitalistes d’Etat. Une guerre qui laissa une blessure profonde et dont la perception du mot « guerre » en fut déformée et détestable aux yeux des générations suivantes.

La guerre moderne est une guerre sans idéal, sans transcendance qui se cantonne à des stratégies industrielles, propres aux besoins d’une civilisation matérialiste sans Dieu. Il est intéressant de noter que c’est dans l’ère de « l’humanisme » où l’homme est Dieu et non plus dieu comme autrefois que les montagnes de cadavres se sont amoncelées jusqu’aux cieux.

D’ailleurs, la propagande d’une paix mondiale qui se réaliserait à travers l’émergence d’un gouvernement mondial n’est qu’une dérive totalitaire, une vision bornée de "l’homme sans dieu" ayant les prétentions d’une paix qu’il ne pourra assumer par sa prétendue sagesse laïque et ses dogmes tels les droits de l’homme, l’internationalisme, la démocratie, la liberté individuelle, la liberté des femmes et autres duperies du même acabit qui ne cessent d’écraser toute volonté prompte à restaurer un ordre ancien basé sur la Tradition.

Il y a donc nécessité de combattre cet évangile laïc qui caractérise le triomphe de l’esprit bourgeois depuis 1789. Vouloir la paix ou se déclarer pacifiste aujourd’hui c’est se soumettre au dictat du Marché, de l’esprit mercantile et usurier. Mais il y a plus bas que cela, il s’agit de la révolution du « quart état », une forme de bolchevisme qui s’identifie à la lutte populaire,  où la masse s’identifierait comme un corps organique mais sans tête et dont la manipulation par quelques charlatans de gauche serait un retour aux basses heures d’un communisme assassin.

Car le dilemme de l’Occident moderne c’est d’être prisonnier d’un faux paradigme « communisme-capitalisme ». Ces deux systèmes comme nous l’avions déjà écrit, évacue Dieu comme déterminisme au profit du Capital. Le tout conditionné dans un Matérialisme totalitaire !

Par conséquent, ce que les hommes modernes appellent « paix » n’est en réalité qu’un calme concentrationnaire. Un « calme » qui s’accentuera au vu des lois qui s’accumulent au nom de la « sécurité » et de la « paix » et dont les techniques de surveillance et la « radarisation » des espaces publics en est une conséquence flagrante.

« Volonté d’agir au service de la sécurité », disent-ils mais cela cache l’infantilisation en préambule jusqu’au conditionnement des reflexes du citoyen en automate obéissant, incapable de dire NON à un Etat sécuritaire. Une politique prétendument menée dans l’intérêt du citoyen lambda, du « vulgum pecus » qui, depuis longtemps a été trahi, vendu et endetté indirectement jusqu’au dernier de sa descendance  par l’internationalisme financier et politique.

Comment donc parler de paix quand la guerre mentale, culturelle, areligieuse, immorale et psychologique fait front depuis plusieurs décennies ?

Cette guerre non visible incite aux mœurs viles, à l’appât permanent du gain comme seule raison d’existence, à l’indolence, à l’individualisme, à l’abâtardissement mental et considère toutes sortes d’attitudes vulgaires comme une expression de liberté et de « tolérance », le tout tamponné et validé au nom de « l’humanisme ».Cet humanisme est donc une hérésie qui pousse vers l’infrahumain, soumettant l’homme au dictat de la « raison ».

Cette raison que l’on intronise comme une fonction « prioritaire » n’est qu’une « dimension » de l’humain mais qui par sa proéminence insolente chez l’homme moderne crée un déséquilibre mental, une involution prononcée de l’intellect vers des aspirations terrestres, un plafonnement  qui rend celui-ci semblable à un serpent qui se mord la queue, c'est-à-dire son autodestruction.

Bien qu’il faille considérer que cette guerre ne soit pas à la portée de tous, d’où la  raison essentialiste de l’inégalité entre les hommes, la voie entreprise par celui qui souhaite la prendre n’est pas celle du recul, ni même de la victoire, elle se cantonne dans les duretés de la prise de risque où seul l’honneur est une prérogative. C’est d’ailleurs dans cet état que s’érige les hommes vrais, ceux dont le cœur s’est amplifié dans la foi, et où la fraternité devient plus puissante que les liens du sang ou d’une simple camaraderie de caserne.

La guerre que nous prônons n’a donc rien d’un exploit militaire au sens strict mais bien plus d’un courage intrinsèque, une force de caractère, qui, une fois accomplie, crée les conditions viriles propre aux hommes appartenant à la race de l’esprit.

La substance se caractérise ici, et révèle l’authenticité de l’être, de la race, du sang, et de la dignité d’homme. Toute lâcheté, médiocrité et formes de pacifisme mondain se dissipent et une hiérarchie s’impose naturellement parmi les hommes comme une sélection venant du haut.

Elle ne se base pas sur des à priori de force grossière, au sens d’une « sélection naturelle », comme si la « nature » serait une sorte d’intelligence automne au sens darwinien. Les mêmes qui avancent ces fallacieuses théories ont tendance à exprimer la sélection naturelle avec un « S » et un « N » comme on écrit Dieu avec un « D » majuscule. On dénote ici la sournoiserie scientiste moderne.

C’est ici que prend naissance l’aristocratie car étymologiquement « aristos » signifie « excellent ». Néanmoins il est opportun de préciser que l’aristocratie médiévale na rien de comparable à celle du  XVIII et XIX siècles dont Nietzche en fut un fin penseur. La place des hommes dans une civilisation traditionnelle ne repose donc pas sur une lutte des classes, ni un rapport de force mais sur les manifestations de l’esprit viril et transcendant.

Nous les appelons les victorieux de la grande guerre, celle qu’ignore le profane, le vulgum pecus a qui ont ne demandera certainement pas de comprendre le sacré.

 

Bien que nous vivions une époque dégénérescente, régressive ; les prétendus « croyants » se concentrent exclusivement sur leur petit salut sans prendre part à la grande guerre. Cet élément est tellement visible qu’il est devenu quasiment impossible de distinguer un « croyant » d’un « non-croyant » que ce soit par la tenue, le langage, la moralité ou l’expression du corps. Cela révèle une spiritualité de façade sans profondeur intellectuelle, sans effort de recherche, aucune « transpiration » mentale n’a été faite et il s’agit pour eux de se limiter à « croire » sans substance. Nous comprenons pourquoi ces derniers se réjouissent de la paix et associent Dieu à toutes sortes de paix, en clamant benoitement « Dieu est amour, Dieu veut la paix donc nous sommes pacifiques ! ». Autant de phrases qui cachent la lâcheté ci bien que celui qui ne prend part à la grande guerre, ne peut non plus participer à la petite guerre, celle qui remplace les mosquées et notamment les églises par des supermarchés et autres dérivatifs de la société moderne et corrompue. Pis est le fait qu'un Pape aille se recueillir devant l'ONU comme un symbole de paix universelle alors qu'il s'agit d'un instrument créé au service d'une civilisation qui a rompu avec sa tradition et dont le seul but est d'envahir le monde en imposant ses dogmes laiques de liberté,  de droits de l'homme...etc.

 

 

En conclusion ceux qui auront perçu cette introduction à la métaphysique de la guerre sauront qu’il n’y a pas de guerre qui vaille celle de Dieu.

Par Antoine Le Maudit
 
 

Publié dans LANGUES DU MONDE

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