En votre honneur Marie-Louise qui m'avez fait ressentir tant d'émotions... que je croyais avoir perdu à jamais.

Publié le par R.B

 

La Statue de la Liberté

 

 

 

 

 

 

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Statue_de_la_Libert%C3%A9

 

 

 

 

 

 

 

La Statue de la Liberte et tout ce qu'il faut savoir de simple, de concret et de réel sur elle.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Musé Bartholdi à Colmar en Alsace

 

 

 

 

 

 

 

 

http://www.musee-bartholdi.com/

 

 

 

 

 

 

 

 

 30, rue des Marchands - 68000 - Colmar - France

 Et l'homme qui portait en lui tant d'autres désirs inassouvis... http://fr.wikipedia.org/wiki/Fr%C3%A9d%C3%A9ric_Bartholdi

Laissez-moi vous offrir aussi ce poème, écrit bien des années après le triple accident

dont j'ai été victime, le 13 Mai 1984... qui détruisit  ma vie... et celle des miens...

par ricochets successifs et incontrôlables.

QUE PUIS-JE ÊTRE DANS CE MONDE

 

 

 

 

 

 

Que puis-je être dans ce monde qui ne m’attendait pas 

Tueur boursicoteur Sanglante couverture

Corps dissous dans la masse en quête de falbalas

Ou poête arrimé avec ses engelures

À dénuder livide un continent sans mât

 

 

 

 

 

Il m’a fallu pour être la puissance éclatante

d’une barre d’acier planté dans l’encéphale

Le coeur d’avant la pire des mésententes

Et le grand râle radieux des soirs de cabale

Quand le bonheur frappait de ses poings jusqu’aux tempes

 

 

 

 

 

Depuis je cherche le jour et puis même la nuit

Et la tête éclatée flottant au fond du puits

Déraisonne sans cesse sans dessus ni dessous

Faut-il ce souvenir chaque fois l’oublier

Renier la douleur se souvenant d’hier

 

Et toujours sans lendemain ce chantage à deux voix

La nudité des mots qu’il me faut travestir

Et le reflet troublant des tiens où je me noie

Parle parle j’ai tant besoin de mensonges à la tire 

De jeux inavouables de pleurs en porte-voix

 

 

 

 

 

Je te regarde perdu à ne savoir que dire

Et tu cherches á ouïr ce que j’imagine taire

Tu me vois te voyant  mais la vue t’indiffère

Et nos lèvres réitèrent dans le noir de nos nerfs

L’antique question grouillante de tant de vers

 

 

 

 

 

Que puis-je être dans ce monde 

 

 

 

R . B

Publié dans wwwlavie

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M
mots superbes, je suis émue... merci ... à très bientôt
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