DES RAFLES ENCORE AUJOURD'HUI
20 mars 2007
DES RAFLES ENCORE AUJOURD'HUI
EN FRANCE !
Depuis de nombreux mois, la police, commandée par Sarkozy, commet des rafles chaque jour qui passe.
En 1940, la police raflait les juifs ; aujourd'hui, elle rafle les sans-papiers.
http://cronstadt.org/ag/1121.htm
http://kalachnikov.org/ag/1121.htm
Origine : http://paris.indymedia.org/article.php3?id_article=78316
Rafles un pas de trop a été franchi dans le 19ème
Ils raflent, mais ça ne leur suffit plus, ils tapent et gazent ceux et celles qui se lévent contre !
Paris le 20 mars 2007
Répression et chasse aux étrangers : un pas a été franchi. Hier et ce soir, des incidents graves se sont produits lors de rafles effectuées dans nos quartiers à Paris.
Lundi 19 mars en fin de journée, nous avons assisté, révoltés, à une tentative d'arrestation devant l'école maternelle Rampal d'une dame venue chercher une petite fille à la sortie de l'école. Malgré l'intervention des parents présents, et celle d'enseignants, les policiers ont fouillé et interrogé cette femme, prenant de haut les protestations, devant les enfants et parents traumatisés. Ils l'ont ensuite emmené pour une destination qu'ils n'ont pas voulu préciser, laissant la petite fille désemparée.
Suivis et à nouveau "interpellés" par des parents de façon véhémente, les forces de l'ordre ont fini par relâcher leur proie plutôt que de provoquer une émeute. Cet incident a eu lieu lors d'une énième rafle dans le quartier de Belleville.
Ce soir, mardi 20 mars, au même endroit, après plusieurs allers-retours dans le quartier, les policiers ont finalement assiégé un café (situé à l'angle de 4 écoles, les écoles Lasalle et Rampal), et y arrêtant, notamment, un grand-père de 2 enfants scolarisés aux écoles Piver et 77, bld de Belleville.
Après l'avoir maintenu dans le café pendant plus d'une heure, la police décidait d'embarquer ce grand-père juste avant la sortie d'école de 18h. Les parents d'élèves, des enseignants, les militants de RESF et les habitants du quartier tentaient d'intervenir. La réaction des policiers fut immédiate : ils cherchaient violemment à disperser la mobilisation, n'hésitant pas à utiliser la violence physique et un peu plus tard à asperger la rue de gaz lacrymogène. Les parents présents aux sorties d'écoles, avec leurs enfants et leurs poussettes, atteints par les puissants gaz lacrymogènes, se réfugiaient dans l'école élémentaire Lasalle pour fuir cette scène particulièrement traumatisante.
Le grand-père a finalement été emmené dans un commissariat du 2ème arrondissement. Quelque temps après, les rafles se poursuivaient à Goncourt et à la rotonde de Stalingrad.
Non contents d'augmenter la cadence des contrôles au faciès, parfois en dehors de tout cadre judiciaire, les fonctionnaires de police ont donc choisi cette fois de violer le dernier refuge des valeurs de la République, à savoir l'école.
Le Préfet de Police de Paris aurait tort de sous-estimer la colère grandissante que provoquent ces procédés iniques et circonstanciels dans les quartiers dits "populaires". La peur cède peu à peu à la détermination d'y mettre fin, on l'a vu ce soir. Nous partageons cette détermination. Le procédé de rafle est en lui-même odieux parce qu'il bafoue l'ensemble des droits fondamentaux des personnes humaines. Et doublement insupportable quand les institutions de la République sont elles-mêmes visées.
Nous rappelons aussi les garanties données à RESF à deux reprises pendant l'été 2006 (le 5 juillet et le 27 juillet) par la Préfecture de Police : qu'il n'y aurait pas d'interpellations dans et aux abords des établissements scolaires. Désormais, devons-nous tenir pour caducs ces engagements ?
Signé : RESF le 20 janvier 2007
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COMMENTAIRES :
1°) SARKONAZI
Le Canard Enchaîné, dans une allusion certaine et justifiée parle de national-sarkozisme.
SARKONAZI, LE VAMPIRE QUI SUCE LE SANG DU PEUPLE !
Le slogan ci-dessus peut paraître outrancier à en être ridicule... malheureusement il dit la plus stricte vérité.
Les gestes du Sarkonazi rappellent ceux de cet autre grand orateur qu'était Hitler : regardez les mouvements brusques de leurs mainss de bas en haut !
Sarkozy est gluant, il sue et pue la vanité et la démagogie par tous les pores !
Ce slogan, il pette bien, en manif :
SPÉ-CIAL-MENT POUR SAR-KO-ZY !
UN CHAR-TER POUR LA HON-GRIE !
2°) L'article du parisien :
En peudeufeu sur les évènements, intitulé "Sans papiers : interpellations mouvementées" :
http://www.educationsansfrontieres.org/IMG/pdf/070321-LeParisien_rue_rampal.pdf
3°) Sarkozy Gestapo !
Clip vidéo à faire tourner rapidement :
http://www.zippyvideos.com/9008509236772546/frenchpistolsvideo
Vive la révolution : http://www.mai68.org
ou : http://kalachnikov.org
ou : http://vlr.da.ru
ou : http://hlv.cjb.net
http://perso.orange.fr/do/index1.htm
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dimanche 25 mars 2007 (19h56) :
Acharnement judiciaire à l’encontre du livre "Vos papiers ! Que faire face à la police ?"
4 commentaires

Pour la liberté d’expression, contre l’état policier !
Nous, militants du groupe Claaaaaash de la Fédération anarchiste, avons appris avec stupeur l’acharnement judiciaire à l’encontre du livre « Vos papiers ! Que faire face à la police ? » édité en 2001, qui a mené à la condamnation :
du dessinateur Placid, à 500 euros d’amende pour "injures publiques envers une administration publique, en l’occurrence, la police nationale", pour avoir dessiné un policier, aux traits jugés porcins en couverture de l’ouvrage.
L’auteur du texte, Clément Schouler, magistrat, membre du syndicat de la magistrature pour "diffamation publique envers une administration publique, en l’occurrence la police nationale, pour avoir écrit cette phrase dans l’introduction : "les contrôles d’identité au faciès, bien que prohibés par la loi, sont non seulement monnaie courante, mais se multiplient".
L’éditeur, Michel Sitbon (L’Esprit Frappeur) à 1 000 euros d’amende pour complicité avec Placid dans le délit d’injure et complicité avec Clément Schouler dans le délit de diffamation.
Bien entendu, nous considérons qu’il s’agit d’une atteinte à la liberté fondamentale d’expression, et dénonçons les méthodes de répression utilisées par l’état français à l’encontre de ces trois personnes.
Plus encore, à l’heure où trois rafles par semaine ont lieu à Paris, où les expulsions se multiplient, nous considérons que le jugement rendu constitue un véritable déni de réalité puisque, effectivement, les contrôles au faciès sont une réalité expérimentée quotidiennement par des milliers d’habitants des banlieues parisiennes.
Lors des émeutes de l’automne 2005, nous avons tous entendu à la télévision un commissaire de police expliquer que « oui, ils contrôlaient les populations immigrées puisque, statistiquement, elles étaient plus susceptibles d’être en train de commettre un délit » ; nous avons tous lu le témoignage d’Alain Badiou, dans le Monde du 15 novembre 2005, appelé « L’humiliation ordinaire » ; nous avons tous connaissance des témoignages d’élèves de collèges et lycées, issus de l’immigration récente, contrôlés tous les matins avec les mêmes mots « Hé, toi, tu fais quoi à traîner autour du collège ? ». Nous avons vu lors du CPE les hordes de CRS traiter les lycéens grévistes de « sale nègre » lorsqu’ils les empêchaient d’aller rejoindre les manifestations parisiennes. Nous connaissons tout cela.
Alors nous déclarons, avec Clément Schouler : Oui, les contrôles d’identité au faciès sont le quotidien imposé par la police nationale, tous corps confondus, dans les quartiers populaires ; oui, la police exerce son activité répressive de façon raciste et xénophobe.
Oui, aujourd’hui, l’action de la police fait qu’un immigré ne peut que vivre la peur au ventre, la peur d’être ratonné, emmené au commissariat, quasiment sans droit et sans défense. Les magistrats de Seine-Saint-Denis ont maintes fois reconnu que la police y outrepassait régulièrement ses droits.
Quant à la caricature de couverture, il est vrai qu’assimiler le cochon, animal sympathique, de bon caractère, et surtout de bon aloi pour une bonne tablée, à la police française, peut mener à une dépréciation de l’image de ce quadrupède qui fait la fierté de nos terroirs. Le débat peut, sur ce point il est vrai, se continuer, mais en tout état de cause la justice n’a rien à faire dans un débat couvert par la liberté de création artistique.
Le groupe Claaaaaash (http://claaaaaash.over-blog.org)
Ailleurs sur le net, des illustrations de soutien : http://touscochons.blogspot.com/
Photo : http://www.amazon.fr/Vos-papiers-fa...
De : Claaaaaash
dimanche 25 mars 2007

![]() ![]() | ![]() | Commentaires de l'article | ![]() |
Acharnement judiciaire à l’encontre du livre « Vos papiers ! Que faire face à la police ? » 25 mars 2007 - 21h29 - Posté par 62.***.73.** |
Pour compenser les condamnations et sanctions prononcées,faites comme moi, achetez le bouquin.Pour en disposer, voir directement avec l’éditeur qui vous fournira tous les renseignements utiles. Par les temps qui courent,c’est très utile,faciès ou pas,les lois SARKOZy et PERBEN I et II font de chacun d’entre nous un délinquant à la première objection faite à un flic payé au rendement ! RASPOUTINE |

Acharnement judiciaire à l’encontre du livre « Vos papiers ! Que faire face à la police ? » 25 mars 2007 - 22h11 - Posté par 82.***.194.** |
Il fallait demander l’autorisation à Charlie Hebdo ? |

Achetez le libre en nombre, prenez le en dépot 25 mars 2007 - 22h48 - Posté par 80.**.56.*** |
Syndicat de la magistrature Vos papiers ! Que faire face à la police ? Vous pouvez joindre l’attachée de presse de l’éditeur, qui vous indiquera la librairie la plus proche, au : 01 40 09 69 76. P. Bardet |

Acharnement judiciaire à l’encontre du livre "Vos papiers ! Que faire face à la police ?" 26 mars 2007 - 01h37 - Posté par 86.***.163.** |
Sur le même thème voir l’exposé complet de cette affaire et une réflexion en parallèle avec le comportement de la justice envers "Charlie" ; voir aussi le trés interessant dernier commentaire du forum suivant l’article et concernant le "nouveu philosophe des lumières"...C’est qui d’après vous ?
Jacques RICHAUD |
