* SOYONS NOMBREUX le 23 juin à 15h00 DEVANT LES GRILLES DE LA PRISON DE BAPAUME * !!

« APPRENDRE  ...POUR COMPRENDRE » ...le pourquoi de l’appel du parquet général, sur ordre de l’ex ministre, contre la décision d’accorder la semi-liberté à Nathalie Ménigon

En décembre 2005, évoquant la loi Kouchner, Pascal Clément, l’ancien ministre de la « Justice » déclarait :

« Quand j’entends que d’anciens terroristes non repentis font leurs courses sur les marchés, alors qu’ils étaient, disait-on, à l’article de la mort... cela m’est insupportable.

Les malades, même atteints d’une affection grave mais qui ne sont pas au "seuil de la mort", n’ont pas à bénéficier de cette loi »

Déjà en septembre 1981, Pascal Clément, alors député de la Loire , s’était illustré en défendant l’idée, au nom de l’opposition, de rejeter le projet du gouvernement socialiste. Il déclarait le 17 septembre 1981 : « */Nous n’abolirons pas la peine de mort sans être sûrs que nous possédons les moyens de décourager le crime, d’empêcher les récidives/* .»

Avec Robert Badinter, Philippe Séguin avait défendu l’abolition de la peine de mort en réagissant aux propos de Pascal Clément : « */La peine de substitution ne doit pas être une condition de notre vote/* .»

Pascal Clément de Fromentel (dit Pascal Clément) est né le 12 mai 1945 à Boulogne-Billancourt*. *Il est le fils d’un écrivain spécialiste de la doctrine sociale de l’Eglise, professeur de philosophie et éditeur jusqu’en 1998 du journal ultra-conservateur catholique *"/L'Homme nouveau/".*

Ce journal prêche l'ultramontanisme, un courant de pensée qui prône le pouvoir absolu du pape. Ainsi, nous comprenons mieux la demande de repentance demandée par Pascal Clément aux militants révolutionnaires d’Action Directe. Demande formulée au nom des dogmes de l’église catholique, et de sa haine du communisme.

Clément est le « digne » successeur de Dominique Perben, lui aussi ultra-catholique, proche de l’Opus Dei (il va chaque jour à la messe) et ex-membre des mouvements fascistes « Renouveau » et « Occident » chers à Madelin, Devedjian, Longuet ou le fils Pasqua…

Perben fût le ministre, avec une diversion politicienne, libérateur de Papon. Par contre l’appel contre la libération de Georges Ibrahim Abdallah fût lui retenu, et _notre camarade, libérable depuis 1999, est toujours derrière les murs._

Dominique Perben est candidat au poste de maire de Lyon (ville de la Résistance antifasciste des années 40 où fût arrêté Jean Moulin) comme l’a été Raymond Barre (dont la mère était membre de l’aristocratie hongroise), ancien maire de cette commune. Ce dernier a soutenu Papon, le considérant comme un bouc émissaire, avant de déclarer qu'il avait de l'amitié intellectuelle pour le négationniste avéré et n°2 du FN, Bruno Gollnich, lui aussi ancien membre d' « Occident ».

Ce dernier est l'ami intime de la très catholique Christine Boutin, actuelle ministre du Logement et experte consultatif sur la famille auprès du Vatican par l'intermédiaire du cardinal Alfonso Lopez-Trujillo.

Ce cardinal pro-Jean-Paul II, est un proche de l'Alleanza Nazionale (ex-MSI de Mussolini) de Gianfranco Fini (un des proches de Nicolas Sarkozy dont il a préfacé le livre "Témoignages"), et du Parti Populaire espagnol du nostalgique phalangiste José Maria Aznar, mais il est aussi membre imminent de la très réactionnaire et franquiste Opus Dei.

Cette Opus Dei qui participera activement à la déstabilisation politique pour la mise en place de la terrible et sanglante dictature espagnole (que Jean-Marc Rouillan avait combattu au sein des GARI, tout comme les militants basques de l’ETA et des communistes espagnols des GRAPO), et ensuite de la filière de fuite des nazis baptisée « Odessa ».

*F**inalement, tout se recoupe et s'imbrique par reconstitution de ce puzzle inachevé.*

Comment comprendre autrement la "répugnance" affichée des hommes au pouvoir contre Mai 68 (ses droits nouveaux et ses vertus émancipatrices, surtout pour les femmes) ainsi que l’acharnement politique et la vengeance d’Etat (quasiment au « nom de Dieu ») contre les militants ouvriers révolutionnaires com-munistes, anti-impérialistes et antico-lonialistes, anti-sionistes incarcérés depuis plus de 20 ans, d’Action Directe et du libanais du FPLP, Georges Ibrahim Abdallah.

On comprend ainsi les rouages de la haine affichée à l’encontre de nos camarades, la haine fasciste contre les communistes, et aussi la pire des haines : celle de Classe lorsque ceux-ci ont pratiqué la lutte politico-militaire contre les représentants publics des intérêts du grand capital !

*Voilà pourquoi la mobilisation mensuelle devant la prison de Bapaume n'a rien de « sectaire », ni de « gauchiste » ou d' « activiste », elle est importante.*

Elle est l'un des petits éléments qui permettent de créer l’unité et le front nécessaire pour vaincre le processus de fascisation ou de re-fascisation des Etats !


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