2 commentaires roboratifs suite à l'article de ONFRAY : "Supplique au Parti Communiste pour quil fasse la révolution"
| Supplique au Parti Communiste pour qu’il fasse la révolution [de ONFRAY] http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=48814
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- 1 - 26 mai 2007 - 21h38 - Posté par 88.***.92.***
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| Précision :" Lenine et Marchais", je répète il y a contradiction... Sauf à penser que Lénine et Groucho étaient tous deux marxistes (quoique Groucho...)... Une telle contradiction amène forcement bien des désillusions, des désagréments, et expliquent bien des malheurs sur la suite.
Maintenant on est même capables de parler de "gestion concrète" comme nirvana de la lutte partidaire, montrant ainsi dans le choix des mots , combien d’autres roustes se profilent devant nous.
Sur le centralisme démocratique, le drame a été le centralisme sans démocratie induisant des comportements caporalisateurs, des sélections par la soumission, etc, des dérives sur des lignes politiques suicidaires ...
Dans le parti de Lénine, celui qui a fait la révolution (pas celui des vieux débris en superbes uniformes), il y eu la démocratie et on ne penda pas haut et court ceux qui rompèrent jusqu’à la discipline sacro-sainte du parti pour annoncer publiquement qu’ils n’étaient d’accord avec le choix concret de bousculer le régime pourrissant. On les tua après, mais pas pour cette raison, plutôt pour l’inverse.
Par la suite on dériva pour aboutir à l’inverse de l’idéal de liberté qui avait présidé à la bataille des artisans de la révolution. Il y a très peu de batailles révolutionnaires réelles sans explosions d’aspects libertaires dans les objectifs d’un mouvement. Mieux même il y a très peu de puissantes batailles révolutionnaires sans ruptures souvent très profondes des stratégies et tactiques précedemment utilisées (surtout quand elles ont conduit avec une régularité de métronome à la rouste et à la défaite).
Plus loin encore il y eu souvent, pour le moins , des ruptures de disciplines de parti pour réussir des processus révolutionnaires, voir carrément des organisations créées à côté des anciens partis.
Penser que la discipline prime c’est choisir de se battre pour un régime pré-capitaliste. C’est au final choisir de s’agiter dans la même tranchée creusée. C’est surtout se condamner à s’éteindre et ne plus exister.
Si il avait fallu attendre et respecter la discipline du PC Cubain pour faire la révolution, Castro serait toujours un avocat, Guevarra un médecin... et
Sortir de l’ère des défaites necessitera de la créativité et des batailles qui permettent enfin le respect des individus, le respect de leurs libertés les plus inaliénables, des fonctionements les plus démocratiques possibles (plus que la démocratie formelle, plus que les partis des petits caporaux), il faudra observer au plus près tout, les formes organisationnelles des partis, les tactiques (huuuuummmmm, la gestion concrete, hummmm, .... et ne pas nous prendre pour des andouilles, la gestion existe mais en parler là a comme un parfum de défense de....., dans ce cadre là est curieux, quand justement un certain type de gestion a contribué à la défaite) ....
Je ne supplie pas le PC pour qu’il fasse la révolution, car je suis pour qu’il permette et aide à la faire, car je suis pour que ce soit les formes les plus démocratiques qui soient qui fassent fonctionner la société de demain, pour que ce soit les travailleurs, tous les travailleurs, qui controlent et gerent démocratiquement leurs entreprises, pas le parti. Un parti doit être une aide à l’accouchement , il n’est ni la maman, ni le bébé... Il n’a pas pour vocation à diriger au concret une société à mon sens.
Changer notre société pour de bon exigera forcement une rupture, une transgression des pratiques partidaires des organisations actuelles, ruptures, fusions, etc...
Le Statu quo n’est pas admissible, le retour à la nostalgie non plus. Si ça a planté ce n’est pas seulement parce que "l’énemi nous a trahit".
Groucho peut-être ?
Copas
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