>> "... et pour ma part, moi R.B, je n'en dirai pas plus."
Il y a un moment dans la vie où vous finissez par comprendre…
lorsqu’au beau milieu du brouillard de toutes vos peurs
et de vos aliénations vous vous arrêtez net
et que, quelque part, une voix à l’intérieur de vous crie ASSEZ !
Assez de se battre et de pleurer et de lutter pour tenir. Et, tel un enfant se calmant après une crise de colère aveugle, vos sanglots commencent à diminuer, vous frissonnez une ou deux fois, vos yeux clignotent pour repousser vos larmes et, derrière le manteau de vos cils humides, vous vous mettez à regarder le monde à partir d’une nouvelle perspective.
Voici votre éveil.
Vous réalisez qu’il est temps d’arrêter d’espérer et d’attendre que...
...quelque chose, ou quelqu’un,
...un changement ou le bonheur,
arrive en galopant à l’horizon.
Vous vous faites enfin à l’idée que les histoires ne finissent pas toujours comme dans les contes de fées (ni les débuts non plus !) et que le « ils furent heureux pour toujours » doit commencer, en premier lieu, par vous-même.
Alors... un sentiment de sérénité commence à naître de cette acceptation.
C’est ensuite seulement que vous commencerez à faire votre propre chemin... à travers la «réalité quotidienne telle-qu'elle-est»...
au lieu de simplement attendre en espérant... ces fameux "lendemains-qui-chantent".
Vous comprenez alors qu’une bonne partie de ce que vous êtes, et la voie à travers laquelle vous avez navigué dans votre vie sont, en grande part, le résultat d'un conditionnement social... reçu tout au long de votre vie.
Alors... et alors seulement, vous commencez à passer 'au-crible-de-votre-critique-propre' toutes les certitudes que l’on vous a appris :
- Quelle apparence avoir... et quel poids-idéal peser
- Que porter et dans quel magasin l’acheter
- Où vivre et quelle type de voiture vous devriez conduire
- Avec qui vous pouvez dormir et comment vous devez vous comporter
- Avec qui vous vous marier... ou pourquoi vous devriez rester célibataire
- L’importance d’avoir des enfants
- Ce que vous devez à vos parents
Lentement, vous commencez alors à vous ouvrir à de nouveaux mondes, à différents points de vue.
Et vous commencez alors... à réévaluer et à redéfinir qui vous êtes et ce en quoi, vraiment vous croyez.
Alors, dans l'incertitude toujours, vous tentez de vous débarrasser des doctrines dépassées, et de celles que vous n’auriez jamais dû commencer à mettre en pratique.
Vous acceptez le fait que vous n’êtes pas parfait et que, tout le monde n’aimera pas, n’appréciera pas, ou ne saura approuver qui vous êtes ou même ce que vous êtes…
Et c’est d’accord… Ils ont bien le droit d’avoir leur propre avis et opinions.
Vous vous êtes également fait à l’idée que vous n’aurez jamais
la taille 5,
ni un « parfait 10 » [NDT : mesures américaines dont je ne connais pas la conversion].
et, à cet égard,
jamais ne serez un être humain parfait.
Alors, vous arrêtez d’être en compétition avec l’image qui réside à l’intérieur de votre tête
et vous vous faites la promesse de vous donner à vous-même le même amour inconditionnel et le même soutien que vous donnez si librement à d’autres.
Alors un sentiment de confiance émerge de votre assentiment à votre soi.
Et vous cessez de manœuvrer... à travers la vie
...comme un... un... un... « consommateur »
désirant ardemment
votre prochaine dose, une nouvelle robe,
une autre paire de chaussures
ou des regards d’approbation et d’admiration
de la part de votre famille,
des amis
ou même d’étrangers-passant-par-là.
Alors, vous découvrez que c’est en donnant vraiment que l’on reçoit
et que la joie, et l’abondance que vous recherchez
découle du don.
Et vous reconnaissez l’importance de « créer » et de « contribuer »
plutôt que « d’obtenir » et « d’accumuler ».
Et vous vous mettez à remercier...
...pour les choses simples dont on vous a bénis et gratifiés ;
Des choses dont des milliers de gens à la surface de la terre
ne peuvent que rêver :
- un réfrigérateur plein,
- de l’eau courante,
- un lit bien doux et bien chaud
et la liberté de poursuivre... ses propres rêves.
Et puis...
vous commencez à vous aimer...
et à vous apprécier...
jusqu'à cessez de vous engager dans des comportements autodestructeurs
ou dans des relations... dysfonctionnelles.
Vous commencez à manger des nourritures équilibrées,
à boire plus d’eau...
à faire de l’exercice.
Et surtout...
parce que vous avez appris que la fatigue épuise l’esprit en créant des doutes et des peurs,
vous vous donnez
enfin
la permission de vous reposer.
Et, tout comme la nourriture est un carburant pour le corps,
le rire, à son tour, s'affirme : carburant pour l’esprit.
Alors vous mettez un point d’honneur... à vous créer... du temps pour jouer.
Et même des relations amoureuses où vous apprenez...
comment aimer, ...la quantité d’amour à donner,
...quand arrêter de donner,
et même : quand sortir d’une relation.
Et vous n’accueillez en vous que l’amant qui vous aime et vous respecte véritablement,
et ses mains qui vous célèbrent .
Vous apprenez que les gens ne disent pas toujours ce qu’ils veulent dire ou qu’ils ne pensent pas toujours ce qu’ils énoncent, volontairement ou involontairement, et que tout le monde ne passe pas nécessairement à travers les mêmes choses que vous, et, chose intéressante, qu’il ne s’agit pas non plus... toujours de vous.
Vous arrêtez alors
de vous en prendre aux gens et de les pointer du doigt
ou de chercher à porter le blâme sur d’autres
pour des choses qu’on vous a faites ou qu’on ne vous a pas faites. Et vous apprenez à garder votre Ego en échec, à reconnaitre et à rediriger les émotions destructives que celui-ci engendre : colère, jalousie et ressentiment.
Vous apprenez à dire « j’avais tort » et à pardonner aux gens pour leur fragilité bien humaine. Vous apprenez à construire des ponts au lieu de murs ainsi que le pouvoir de guérison de l’amour lorsqu’il est émis par un gentil mot, un chaleureux sourire ou un geste amical. Et, au même moment, vous éliminez les relations blessantes qui ne vous élèvent ni ne vous édifient. Vous arrêtez de travailler si obstinément à mettre vos besoins de côté et à les minimiser. Vous apprenez que le sentiment d’avoir le droit est parfaitement acceptable et que c’est votre droit de vouloir ou d’espérer certaines choses. Et vous apprenez l’importance de communiquer vos besoins en toute grâce et confiance. Vous apprenez que la seule croix à porter est celle que vous choisissez de porter et que les martyrs finissent brûlés sur le bucher. Et puis, vous apprenez à distinguer entre la culpabilité, la responsabilité et l’importance de placer des limites et d’apprendre à dire NON. Vous apprenez que vous n’avez pas toutes les réponses, que votre travail n’est pas de sauver le monde et, quelquefois, vous ressentez juste le besoin de lâcher prise.
Par-dessus tout, vous apprenez à regarder les gens pour ce qu’ils sont et non ce que vous auriez voulu qu’ils soient, et vous faites attention à ne pas projeter votre indigence et votre insécurité dans une relation. Vous apprenez que vous ne serez pas plus beau, plus intelligent, plus aimante et importante grâce à l’homme dans vos bras ou à l’enfant qui porte votre nom. Vous apprenez que, tout comme les gens grandissent et changent, l’amour et les relations aussi. Que tout le monde ne peut pas toujours vous aimer de la façon dont vous aimeriez qu’ils le fassent. Alors, vous arrêtez d’évaluer votre propre valeur à la mesure de l’amour que l’on vous donne. Et soudain, vous réalisez qu’il n’est pas correct d’exiger que quelqu’un vive sa vie ou sacrifie ses rêves juste afin de satisfaire vos besoins, soulager votre insécurité ou correspondre à « vos » standards « et à vos attentes. Vous apprenez que le seul amour qui vaut la peine d’être reçu et donné est celui qui est donné librement, sans conditions ou limitations. Et vous apprenez ce que signifie d’aimer. Alors, vous arrêtez d’essayer de contrôler les gens et ce qui résulte de situations. Vous apprenez que « seul » ne signifie pas « solitaire » et vous commencez à découvrir la joie de passer du temps « avec vous-même » et « sur vous-même ». Alors, vous découvrez un amour comme vous n’en avez jamais connu, le plus grand et le plus accompli. L’amour de Soi. Et vous en arrivez là par la compréhension que votre cœur guérit ; et maintenant, tout devient possible.
Tout en avançant, vous commencez à éviter les gens et les conversations toxiques. Et vous arrêtez de perdre du temps et de l’énergie à réparer votre situation familiale ou celle avec vos amis. Vous apprenez que parler ne fait pas changer les choses et que la non réciprocité des désirs ne sert qu’à vous maintenir piégé dans le passé. Alors, vous arrêtez de vous lamenter sur ce qui « aurait du » ou « aurait pu » être et vous prenez la décision de laisser le passé là où il est. Puis, vous commencez à investir votre temps et votre énergie pour influencer de manière positive les changements.
Vous dressez un inventaire personnel de toutes vos forces et vos faiblesses et des domaines que vous avez besoin d’améliorer afin d’avancer. Vous établissez des objectifs et élaborez un plan d’action pour mener les choses à bien.
Vous apprenez que la vie n’est pas toujours juste et que vous n’obtenez pas toujours ce que vous pensez mériter et vous arrêtez de personnaliser chaque perte ou déception. Vous apprenez à accepter que, quelquefois, des choses mauvaises arrivent à des gens bien et que ces choses ne sont pas l’acte de Dieu… mais plus simplement, un acte aléatoire du destin.
Et vous cessez de chercher des garanties parce que vous avez appris que la seule chose sur laquelle vous pouvez vraiment compter est l’inattendu et que quoi qu’il arrive, vous allez apprendre à y faire face. Et vous apprenez que la seule chose que vous devez vraiment craindre est le grand baron voleur de tous les temps : la PEUR elle-même. Alors, vous apprenez à y entrer de plain pied parce que, s’abandonner à la peur c’est céder le droit de vivre une vie à votre manière. Vous apprenez qu’une grand part de la vie est une prophétie auto-réalisatrice et vous apprenez également à suivre ce que vous désirez et non à gaspiller votre vie dans des nuages d’indécision ou des sentiments de condamnation imminente.
Puis, vous APPRENEZ... AU SUJET DE L’ARGENT… le pouvoir personnel et l’indépendance qu’il vous apporte, et les options qu’il crée.
Et vous reconnaissez la nécessité de créer votre propre richesse. Lentement, vous commencez à prendre la responsabilité pour vous-même par vous-même et vous vous faites la promesse de ne jamais vous trahir et de ne jamais, jamais vous contenter de moins que ce que désire votre cœur.
Alors, votre autonomie naissante fait émerger en vous un sentiment de pouvoir. Et vous vivez dans l’honneur et l’intégrité parce que vous savez que ces principes ne sont pas 'les idéaux dépassés d’une époque révolue' mais le mortier qui maintient la cohésion de la fondation sur laquelle vous devez bâtir votre vie.
Et vous mettez un point d’honneur à continuer de sourire, à croire et à rester ouverts à chaque merveilleuse opportunité et à chaque nouvelle possibilité passionnante.
Ensuite, vous accrochez un carillon à vent à votre fenêtre pour vous rappeler combien de beauté réside en la Simplicité.
Et chercher et trouver, DANS LA VIE TELLE QU'ELLE EST ET PEUT DEVENIR, la force, la confiance et le courage de persévérer ... d’affronter chaque jour... et de FAIRE CE QUE **JE ME DOIS DE FAIRE**.