>> Le marché est libre, mais pas l'homme
La société est sous domination du marché et toutes les relations humaines sont devenues quantifiables.
«la mobilisation sur le travail conduit à l'inverse l'ordre des priorités, comme si la société tout entière devait se mettre au service de l'économie». [...]
L'intensification de la mondialisation a permis au marché d'acquérir le pouvoir qu'il a aujourd'hui.[...]
Les travailleurs sont constamment soumis à du harcèlement psychologique ainsi qu'à l'instabilité reliée au travail et ils sont sans arrêt mis en concurrence les uns contre les autres, tout ça au nom du libre marché qui leur enlève toute essence humaine. [...]
Pour reprendre les termes utilisés par Cornelius Castoriadis qui reprenait l'idée de Rousseau critiquant la démocratie anglaise: «Les Anglais se sentent libres parce qu'ils élisent leur Parlement, mais en réalité ils ne sont libres qu'un jour tous les cinq ans.» [...]
Repenser l'État et la pratique du syndicalisme est une chose indispensable pour que les individus reprennent leur destinée en main, sans quoi nous risquons de sombrer dans une dictature économique. [...]