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Tunisie : la révolution de Jasmin

http://www.humanite.fr/category/hot-topics/tunisie-la-r%C3%A9volution-de-jasmin

 

La réaction du poète tunisien Tahar Bekri face au rôle du gouvernement français : «(Les) dirigeants (tunisiens) et leurs complices, avec leurs familles et leurs proches, ont confisqué la liberté, ignoré les sacrifices, spolié les biens publics et privés, accaparé honteusement des richesses nationales. Les dirigeants français ont choisi le pouvoir corrompu à la place des droits des peuples. C’est une faute politique, une vision à courte vue. La grandeur des nations ne s’élève pas sur des colonnes en argile.

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Ali Baba est parti mais pas les 40 voleurs!

Hier, je suis allé chez le coiffeur pour me faire «leïler» les cheveux. J’ai voulu «trabelsier» 
le coiffeur, mais il s’est «tunisié», alors
je me suis «bénalisé ».

En 1987, Ben Ali a fait un coup d’État contre Habib Bourguiba. En 2011, c’est (l’avenue – NDLR) Habib-Bourguiba qui lui rend 
la monnaie.

Ben Ali nous avait promis 300 000 emplois. 
Il nous a offert 10 millions de postes… 
de gardiens de quartier.

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Le journaliste Fahem Boukadous avait été condamné en juillet dernier pour avoir couvert, en 2008, les grèves de la région minière de Gafsa, dans le centre-ouest du pays. Reconnu coupable dans un procès expéditif de « constitution d’une entente criminelle susceptible de porter atteinte aux personnes et aux biens » (sic), il avait alors écopé de quatre ans de prison ferme. L’Humanité avait été le seul quotidien français à mener campagne dès le début pour sa libération. Il a été libéré cinq jours après la chute du dictateur, le 19 janvier.

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Non à toute censure Mon Massir

Hier après-midi, nous, une trentaine de blogueurs tunisiens, nous nous sommes réunis pour protester contre la censure 
de l’Internet. Le nouveau gouvernement a promis une liberté totale de l’Internet. Or, il n’a pas tenu parole. Une circulaire 
est venue rétablir…

Voir son blog : http://www.tueursnet.com/2011/01/rouge-jasmin/

Source : Tunisie blogs.

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Ce soir, à 18 heures avec : M.Cherbib, Comité pour le respect des libertés et des droits de l’homme en Tunisie, T. Ben Hiba, président de la Fédération tunisienne pour une citoyenneté des deux rives, A. Thabet, Pcot, S. Belhassen, président de la FIDH, et Pierre Laurent. Au siège du PCF, 2, place du Colonel-Fabien.

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«Le peuple veut le départ du RCD», «À bas le Destour», scande la foule rassemblée devant le Théâtre national, avenue Bourguiba. En face, quelques centaines de personnes, brandissant des pancartes en arabe : «Oui au gouvernement d’union nationale» peinent à faire entendre leurs voix. «Ce sont les pro-gouvernementaux», assène un jeune. Non loin de là une trentaine de personnes discutent fermement. « Il faut que Hizb França (le parti de la France) quitte le gouvernement et ne soit pas remplacé par un autre. On ne bougera pas tant qu’ils sont là », lance un homme.

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«Les entreprises françaises sont heureuses en Tunisie.» Ainsi parlait Éric Hayat, président du comité Tunisie au Medef, le 24 avril 2009, devant les participants au forum économique franco-tunisien coorganisé par les organisations patronales des deux pays. Tellement heureux, les entrepreneurs français, qu’ils ont toujours fait preuve d’une complaisance coupable envers la dictature ultralibérale de Zine El Abidine Ben Ali, vantée comme un parangon de stabilité et de réussite économique. Au total, 1 250 filiales d’entreprises françaises sont implantées dans le pays.

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«La liberté, ça se conquiert. Il ne faut pas attendre qu’on vous l’offre. » Bouali Dahmani n’a pas attendu la révolution tunisienne pour briser le silence et surmonter la peur de la répression. Salarié d’un centre d’appels de la multinationale française Teleperformance, ce trentenaire, avec une poignée de récalcitrants, a défié, dès 2007, la direction de l’entreprise en montant un syndicat.

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Ils ont fait la révolution dans la révolution. Le 18 janvier dernier, quatre jours après la chute de Ben Ali, les salariés de la Société tunisienne d’assurance et de réassurance (Star), premier assureur du pays, ont fait tomber un autre tyran, Abdlekarim Merdassi, le PDG de l’entreprise. Spontanément rassemblés en assemblée générale dans le hall du siège, les employés ont poussé les responsables syndicaux à investir les bureaux de la direction pour signifier son congé à ce patron aux méthodes féodales, membre du comité central du Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD).

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En marquant le début de la présidence française du G20, Nicolas Sarkozy n’a pas annoncé d’infléchissement de la politique française à l’égard de la Tunisie. Une erreur, selon vous ?

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Publié dans VAINCRE ENFIN !

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