« Forces Militantes pour la Démocratie & le Socialisme » TU CONNAIS ?? ;-)
Samedi 29 avril de 9h à 17h
Assemblée Nationale
121 rue de l’Université à Paris
(Venir dès 9h, car les modalités d’accès à l’assemblée nationale pour 400 personnes prennent beaucoup de temps)
avec la participation confirmée de : Bruno JULLIARD (président de l’UNEF)
Jérôme VERITE (Jeunes CGT)
12h-14h : Repas
avec la participation confirmée de : Arnaud MONTEBOURG (député socialiste)
Henri WEBER (député socialiste européen)
Jean DESESSARD (sénateur vert)
Claude DEBONS (Collectifs du 29 mai)
Bernard TEPER (UFAL)
Meeting de clôture avec Marc Dolez et Gérard Filoche
Pour participer à ce rassemblement, se munir d’une pièce d’identité et s’inscrire préalablement (soit par mail : contact@forces-militantes.org ou democratie.et.socialisme@wanadoo.fr soit par téléphone au 03 27 87 60 65)

Je ne vois dans la partie 4.3.4 "Contre toute discrimination" (c’est bien de cette partie dont il est question ?) aucun dommage à la lutte des femmes pour l’égalité de traitement et j’estime l’appel à la parité comme une déclaration vide de sens si elle ne s’appuie pas sur des propositions qui pourront permettre l’émergence de femmes dans les instances de direction du parti et la prise de responsabilités politiques. Ce que je lis dans cette partie du projet n’est certes pas complet, ce sont des "actions impératives" - urgentes, criantes, essentielles - et demande à être développé en particulier au sujet de la double journée de travail de femmes. Mais j’apprécie la méthode, constante dans le projet, de propositions claires, même s’il y a des manques que nous pourrons combler ultérieurement. Rien ne l’empêche.
Il est vrai que dans le processus de reproduction de la force de travail des salariés, le travail d’entretien du logement, les courses et la préparation des repas, le nettoyage et rangement des vêtements, (j’arrête là) c’est toujours les femmes qui s’y collent. Que des services pouvant alléger ce travail (et ne se limitant pas seulement aux modes de garde des enfants qui sont à améliorer) sont à inventer, à développer, à financer. Et cela manque. J’en revendique la responsabilité n’ayant pas fait de propositions, pour ne pas alourdir ce projet qui paraissait déjà long à certains.
J’ai la conviction qu’il faut proposer aux femmes des moyens concrets pour les soulager de cette deuxième journée de travail qui n’est pas seulement lourde en temps mais envahit la disponibilité. Disponibilité pour la politique, ou pour toute autre activité, qu’elle soit un loisir, un investissement artistique, ou la contemplation du monde.
Dans ce projet, que je vais défendre bec et ongles dans le parti et à l’extérieur, je prèfère qu’il y ait des "actions impératives" pour permettre la parité plutôt qu’une déclaration d’intention ne reposant sur rien et qu’on me cède un poste au nom de mon sexe, ce que je prendrais comme une mesure à la fois discriminatoire et paternaliste.
Rien n’empêche non plus que vous veniez en discuter samedi prochain.