11 octobre 2006 : Préparatifs de coup dEtat en Bolivie.
http://www.legrandsoir.info/article.php3?id_article=4197 [EN SAVOIR PLUS]
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11 octobre 2006 |
Nous publions [EN SAVOIR PLUS] cet article paru le 8 octobre 2006 sur le site Rebelion. Il est possible de débattre de l’analyse de H. Dietrich. Toutefois, les menaces qu’il souligne participent d’un processus que d’aucuns veulent ignorer, dans la conjoncture présente, en Amérique latine. La solidarité avec les travailleuses et travailleurs de Bolivie motive la publication la plus rapide de cet article. (réd) |
[EXTRAITS]
[...] Les complices de l’Union européenne et les transnationales de l’énergie complètent la phalange subversive. "BP-Tony", premier Ministre britannique et agent politique de la British Petroleum, a suggéré aux entreprises de l’énergie du Royaume-Uni de ne pas investir dans le pétrole bolivien.
Ce que Tony Blair fait dans les couloirs obscurs du 10 Downing Street, la transnationale brésilienne, Petrobras, le fait dans une transparence obscène. Administrée de fait par les banquiers de Wall Street et de la City de Londres, elle a développé une attitude prédatrice et néo-coloniale face à la Bolivie et aux autres pays latino-américains qui fait paraître bien pâle le comportement de certaines autres transnationales occidentales. A l’identique de l’espagnole Repsol, et antérieurement de la PVDSA (du Venezuela), Petrobras est avant tout un cheval de Troie pour la pénétration de la pétrocratie et du capital financier anglo-américain, avec une politique néo-coloniale qui requiert d’urgence l’organisation d’un boycott de tous ses produits dans l’ensemble de l’Amérique latine, afin de briser sa technocratie chauviniste parasitaire et, de même, pour renforcer le gouvernement de Lula. [...]
[...] Tous veulent déplacer l’ « Indien » Evo qui perturbe les affaires, tout comme le « Noir » Chavez au Venezuela. Pour Chavez, après l’échec du coup d’Etat militaire, le moyen de « changement » choisi est le poison ou l’accident. En Bolivie, les « gamonales » (l’élite) et leurs parrains impériaux sont d’accord sur le fait qu’un coup d’Etat militaire pourrait être le moyen adéquat. Seulement un coup d’Etat militaire, comme le dit l’ami Mueller Rojas, ne peut pas se faire dans le « vide ». Ce que nous voyons en Bolivie est la tentative de la droite mondiale de remplir ce vide. [...]
Conflit, le 9 octobre 2006, dans la région minière de Huanuni
Mais, le coup d’Etat militaire est comme le cambriolage de banque : il est seulement couronné de succès s’il conserve le moment de la surprise. Les Boliviens subversifs ont perdu ce moment. C’est un devoir éthique de divulguer leur projet de coup d’Etat de la manière la plus ample possible, pour le faire avorter.
Aujourd’hui, plus que jamais, la révolution bolivienne a besoin de notre solidarité mondiale. Heinz Dietrich, intellectuel allemand, spécialiste de l’Amérique latine, actif au Venezuela.
Revue Politique Virtuelle [aussi dans mes liens]
Aujourd’hui, plus que jamais, la révolution bolivienne a besoin de notre solidarité mondiale.