COLÈRE, COLÈRE, COLÈRE
[...] En fait, mesdames et messieurs, vous n’êtes tout simplement pas à la hauteur de l’enjeu, vous manquez de souffle, vous êtes pâles et petits. Vous convoquez Thanatos alors qu’il faudrait se tourner vers Eros. Vous êtes comme des gosses dans une cour de récréation se chapardant, les uns les autres, vos insipides goûters. Vous confondez l’intérêt général avec vos intérêts particuliers ; oserais-je vous dire que, à ce titre là, vous n’êtes plus républicains. Dans un échange de courriel, Michel ONFRAY me disait : « … il ne nous reste plus que la rue … » Mesdames et messieurs, ne vous appelez plus «collectifs unitaires», désormais vous n’en avez plus le droit. Et puis, interrogez vous sur la dimension éthique de tout cela. Ethique au sens d’Emmanuel LEVINAS, en tant que responsabilité face à l’autre et pour l’autre. Eh oui, mesdames et messieurs, vous avez oublié que vous aviez aussi et surtout des devoirs face aux millions de gens qui ont exprimé ce non de gauche. Des devoirs car vous portiez leurs aspirations et leur espérance quant à la possibilité d’un autre monde. Vous êtes, éthiquement, coupables de n’avoir pas su mettre vos partis et vos egos au deuxième plan, afin de privilégier la seule chose qui vaille, à savoir la possibilité d’un changement global de paradigme sociétal. [...]
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