>> Quand LES NÉO-FLIBUSTIERS arraisonnent et... DÉRAISONNENT.
SOLIDARITÉ AVEC BELLACIAO !
Une plainte en diffamation a été déposée par les "Chantiers de l’Atlantique" de St Nazaire, pour la publication d’un communiqué presse de l’USM-CGT.L’audience de plaidoiries a été fixée au 11 septembre 2007 à 14h devant le Tribunal Correctionnel de Saint Nazaire, 77 rue Albert de Mun.
Le proces contre un membre du collectif Bellaciao, dont le site diffuse une information quotidienne et alternative à celle des médias dominants, acteur du débat démocratique, est une atteinte à la liberté constitutionnelle d’information et d’expression.
Me William Bourdon et Me André Tinière ont accepté de défendre Roberto Ferrario de Bellaciao...
mardi 11 septembre 2007 -01:04
La Coordination Européenne du Parti de la Refondation Communiste/Gauche Européenne veut apporter par ce communiqué son soutien et sa pleine solidarité au Collectif BELLACIAO, aux syndicalistes de l’USM-CGT et spécialement au camarade Roberto Ferrario, pour défendre la liberté d’expression.
Le camarade Roberto Ferrario, secrétaire du Cercle du Parti de la Refondation Communiste/Gauche Européenne "Carlo Giuliani" de Paris, est l’un des animateurs du site web http://bellaciao.org/ .
Il a été cité à comparaître devant le Tribunal Correctionnel de Saint-Nazaire suite à une dénonciation pour "diffamation" déposée par les Chantiers Navals de Saint-Nazaire.
Sa "faute" est d’avoir laissé publier le communiqué du syndicat USM-CGT et soutenu la lutte d’un groupe de salariés polonais pour que leurs droits soient respectés.
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lundi 10 septembre 2007 -19:28
de la Ligue des Droits de l’Homme sections de Saint Nazaire et de Nantes
Communiqué de Presse Le 9 septembre 2007
Dans le courant du mois de septembre 2005, l’Union Syndicale Multiprofessionnelle CGT des Chantiers de l’Atlantique de Saint-Nazaire a diffusé un tract/communiqué de presse intitulé "La flibusterie des temps modernes" destiné à dénoncer les conditions de travail et de rémunération de salariés polonais employés en sous-traitance sur les chantiers de construction navale de Saint-Nazaire.
Dans un contexte de multiplication de découvertes de cas d’exploitation de travailleurs étrangers par des sociétés étrangères sous-traitantes et de débat politique sur le projet de directive européenne dite Bolkenstein, l’USM CGT impliquait de manière vive la société Alstom Marine, alors propriétaire des chantiers, ainsi que l’Etat, estimant qu’ils portaient la responsabilité de ces pratiques. L’USM CGT appelait également de ses vœux certaines mesures afin de mettre fin à ces pratiques.
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lundi 10 septembre 2007 -17:09
De la part de Pierre Gosnat, maire d’Ivry sur Seine , député du Val de Marne
Tout mon soutien et bon courage pour demain Amicalement. Pierre Gosnat
Suite à une plainte en diffamation déposée par les Chantiers de l’Atlantique, Roberto Ferrario, un des animateurs du site Bellaciao ( http://bellaciao.org )a été mis en examen. Ce dernier est accusé d’avoir laissé publier un communique de l’USM CGT intitulé "La flibusterie des temps modernes", qui défendait notamment des salariés polonais embauchés pour la sous-traitance de l’entreprise Alstom.
L’audience de plaidoiries a été fixée au 11 septembre 2007 à 14h devant le Tribunal Correctionnel de Saint Nazaire, 77 rue Albert de Mun.
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2 commentaires
lundi 10 septembre 2007 -16:03
Declaration de Michel Rica, Secrétaire départemental du PCF :
"C’est tout naturellement que les communistes de Loire-Atlantique apportent leur soutien à Roberto Ferrario et à toute l’équipe de Bellaciao attaqués en justice par la direction des chantiers navals Aker Yards. Ainsi, pour la direction des chantiers, relayer un tract syndical relèverait de la diffamation.
Il ne s’agit pas ici de justice, mais bien de taire les réalités qui dérangent comme le recours massif à la sous traitance qui provoque trop souvent de scandaleuses situations où des salariés se retrouvent sans salaires (comme ce fut le cas avec la lutte des salariés polonais que soutenait le tract syndical qui sert de prétexte à la plainte déposée contre Roberto Ferrario).
Et au-delà, comment ne pas voir ici l’expression d’une volonté patronale de museler toute forme d’opposition en s’attaquant à un site Internet qui véhicule des idées non-conformes aux normes destructrices du capitalisme mondialisé?
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